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Les explorateurs
fin du XIXème, début du XXème
Philippe VIII, duc d'Orléans
(1869-1926)
En 1904, Philippe, duc d'Orléans part visiter la Norvège et le Spitzberg à bord du Maroussia. Puis, désirant poursuivre ses expéditions dans l’Océan Arctique, il acquiert , le Belgica, avec lequel il mène trois campagnes polaires entre 1905 et 1909. En compagnie du docteur Joseph Récamier fils, il visite la côte est du Groenland et découvre des terres encore inconnues qu’il nomme Île-de-France et Terre de France. En 1907, il repart pour le Grand Nord avec le projet de longer la côte nord de la Sibérie, de la mer de Kara au détroit de Béring. Mais cette nouvelle expédition, racontée dans La Revanche de la banquise, est un échec et le prince ne parvient pas plus loin que la Nouvelle-Zemble. En 1911, le « duc d’Orléans » repart une dernière fois vers les régions australes. À partir de 1912, le duc d'Orléans reprend ses expéditions terrestres, et part alors pour le Turkestan, la Russie et le Caucase. L’année suivante, il se rend en Argentine et au Chili. Après la première guerre mondiale, en 1921, il repart en Argentine et au Chili puis fait le tour de l’Afrique à bord du navire anglais le Saxon. En janvier 1925, il retourne en Haute-Égypte puis retourne en Europe en passant par Jérusalem. Enfin, en janvier 1926, il se rend une dernière fois en Éthiopie et en Somalie.
Henri d'Orléans
(1867-1901)
La loi du 22 juin 1886 lui interdisant d'entrer à Saint-Cyr, il se consacre à une carrière d'explorateur. Après un premier tour du monde, puis un périple avec Gabriel Bonvalot, de Paris au Tonkin à travers les plateaux du Tibet, il accomplit plusieurs expéditions souvent périlleuses en Indochine, à Madagascar et en Ethiopie. Son ambition est, en effet, d'accélérer le développement et d'accroître le prestige de la France en Asie et en Afrique. Explorateur reconnu par ses pairs pour son oeuvre scientifique, il est aussi un "reporter" travaillant pour des journaux français et américains. Entre deux expéditions, il donne des conférences et organise de brillantes expositions des spécimens de faune et de flore qu'il a rapportés. En 1901, il entreprend un ambitieux voyage en Indochine, en Chine, en Corée et aux Etats-Unis. C'est son dernier voyage. Il meurt à l'âge de trente-trois ans d'un abcès du foie à Saigon. Ce destin brisé est un choc pour le monde scientifique qui le respecte.
Pierre, duc de Penthièvre
(1845-1919)
La France étant restée fermée à la famille d'Orléans en raison de la loi d'exil post-révolutionnaire du 28 mai 1848, Pierre duc de Penthièvre a obtenu l'autorisation de servir pendant deux ans comme officier de quart sur le Bartolomeu Dias, un navire de la marine portugaise en mission dans le Pacifique.
Il a ensuite beaucoup voyagé dans le monde entier.
Avec son parent et ami d'enfance, le comte Ludovic de Beauvoir et Albert-Auguste Fauvel, il embarque sur un navire marchand pour un tour du Pacifique de 1865 à 1867 ; tous trois se rendent en Australie, à Java, au Siam, en Chine, au Japon et en Californie.
Fauvel et de Beauvoir publieront chacun plusieurs livres sur leurs voyages, et le duc de Penthièvre effectuera par la suite plusieurs autres voyages.
Louis Philippe, le "petit" Condé
(1845-1866)
A ses vingt ans, son père, le duc d'Aumale decida d'organiser une tournée à l'Est et en Australie alors que la santé du prince de Condé était mauvaise. Accompagné de son médecin, le Dr Paul Gingeot, et de son cousin, le duc d'Alencon, il embarqua sur le paquebot P&O Mongolia en Février 1866. Son intention était de se rendre en Égypte, à Ceylan, en Australie, en Nouvelle-Zélande, Java, Chine, Japon et Inde, mais la principale destination devait être l'Australie. Après une escale en Egypte et un changement de bateau, car le canal était encore en construction, ils embarquèrent sur le vapeur de P&O, le Bengal. Le duc d'Alençon se sépara d'eux pour se rendre à Manille. A Ceylan, le prince embarqua sur le vapeur P&O, le Bombay. En avril, le navire toucha la côte occidentale de l'Australie au King George's Son. Ils firent escale à Melbourne et atteignirent Sydney le 16 avril 1866. Le 12 mai, le prince a appris la mort de la reine Marie-Amélie par les journaux. Affecté, sa santé se détriora rapidement à cause d'un mauvais rhume suite à une expédition de pêche à Manly. Le Dr Gingeot ordonna le repos, mais le prince continua ses visites et ses excursions. Il rechuta avec une forte fièvre, perte d'appétit et de graves maux de tête, suivi d'une une hémorragie rapidement installée. Il reçoit les derniers sacrements. Le "petit Condé" meurt le 24 mai 1866 au Petty's Hôtel loin des siens. Après un requiem en la cathédrale Ste Mary de Sydney. Son corps sera rapatrié en juin en Angleterre.
Ferdinand, duc d'Alençon
(1844-1910)
Comme tout prince d'une maison royale, régnante ou pas, au XIXe siècle, le prince Ferdinand d'Orléans, duc d'Alençon, suivit une formation militaire qui débuta en 1861 au collège d'artillerie de Saragosse en Espagne dont il sortit lieutenant en 1865. Après quelques mois de service, en février 1866, le duc d'Alençon partit pour combattre une révolte dans l'archipel des Philippines, alors colonie espagnole. Une mission qui dura plusieurs mois, au cours de laquelle le duc d'Alençon s'illustra lors de la prise du Fort de Sanditan sur l'île de Mindanao le 7 mai 1866.
Au cours de la campagne militaire que le prince Ferdinand d'Orléans, duc d'Alençon, mena aux Philippines en 1866, il parcourut les îles de Mindanao et de Luçon avant de visiter le Japon, les côtes de Chine, puis Java, Ceylan et les Indes, un voyage pendant lequel il apprit le décès de sa grand-maman la reine Marie-Amélie, dont la mort survint le 24 mars 1866.
Présentant d'excellentes dispositions pour le dessin qui lui fut enseigné dès l'enfance par un certain M. Thomas, qui peut être identifié comme George Housman Thomas, le duc d'Alençon a immortalisé les différentes étapes de ce périple par une série d'aquarelles qui retrace en images le récit de ce voyage en Extrême-Orient.
Ferdinand, duc de Montpensier
(1884-1924)
Le duc de Montpensier est un aventurier, amoureux de l’Indochine et passionné de chasse. En 1906, il part pour la première fois en Indochine. Ce voyage marque le début de sa passion pour cette colonie française d’Extrême-Orient où il séjourne à six reprises et où il se fait construire un castel. En Indochine, Ferdinand veut faire œuvre de colonisateur en témoignant auprès de ces concitoyens des attraits de cette colonie. Il explore particulièrement l’Annam où il s’implante ; surtout, il réalise l’exploit de relier Saïgon aux ruines d’Angkor en automobile afin de prouver que le tourisme est une ressource possible pour l’économie locale. A cette occasion il plaide pour la sauvegarde des vestiges des anciennes citées Khmers d’Angkor. Lors de ses expéditions, Ferdinand réalise des photographies et des films, parfois avec l’aide d’opérateurs. De retour en France, il utilise ces documents pour illustrer ses comptes-rendus de voyage où faire des projections lors de conférences mondaines ou populaires.
Avant sa mort, il aura créé, à son château de Randan, un Musée de la Chasse qui rassemble 450 animaux tués lors de ses voyages à travers le monde et naturalisés par le taxidermiste londonien Rowland Ward.
Souvenirs d'expéditions
Philippe VIII, duc d'Orléans
Sur les rives du Spitzberg
Voyages en automobile à travers l’Europe
En 1905, date de photographie, il part du Spitzberg pour aller au Groenland, où il découvre de nouvelles terres.
Philippe, duc d'Orléans - ses découvertes
Loxodonta africana orleansi, une espèce endémique d’éléphant vivant dans le sanctuaire de Babillé (Ethiopie)
le 28 juillet 1905, découverte de l'Ile de France ainsi que la Terre de France devenue ensuite : Terre du Duc d'Orléans, actuellement au Groenland (Danemark)
Henri d'Orléans
Searching for the Sources of the Irrawaddy
De Hanoi à Calcutta (1895-1896)
Henri (rt) with the Duke of Connaught and family, India
Henri d'Orléans - ses découvertes
Meconopsis Henrici
Tetraogallus Tibetanus Henrici
(Tibet et Sichuan)
Papillon : Parnassius Orleans
Louis Philippe, prince de Condé
L'hôtel de Sydney où mourut
le prince de Condé en 1866
De gauche à droite debout : Pierre duc de Penthièvre, Philippe de Saxe Cobourg, Ferdinand duc d'Alençon, Gaston comte d'Eu. Assis de gauche à droite : Louis Philippe, prince de Condé opposé à Augustus de Saxe Cobourg dans une partie d'échec.
Ferdinand, duc d'Alençon
Great wall of China/ Extremity ending in the gulf of Lyao-Tong/ October 1866/ painted by the duc d'Alençon
circa 1870
Fort Supangan sur l'ile de Mindanao, Philippines, Aquarelle sur papier de Ferdinand, duc d'Alençon.
Ferdinand, duc de Montpensier
Sur le bord du Mékong
Déguisé en Saphis pour un bal masqué à Madrid
Avec les Moï (Indochine) vers 1910
Ferdinand, duc de Montpensier et le trône d'Albanie (1913)
Le journal français “Excelsior” publiait le 12 avril 1913 le récit du voyage du duc de Montpensier, qui se rendait en Albanie au bord de son bateau, et lequel au retour a emmené avec lui Ismail Qemal, le chef du gouvernement provisoire albanais, proclamé le 28 novembre 1912 à Vlora.
En 1913, les puissances européennes sont à installer sur le trône d'Albanie, Ferdinand, duc de Montpensier. Il refuse et le prince Guillaume de Wied (1876-1945) est chois comme souverain