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Les cartons d'Ingres
pour l'Art du Vitrail entre 1842 et 1844
Jean Auguste Dominique Ingres
Les cartons
"Les cartons pour la Chapelle de la Compassion (dite de St Ferdinand) ont été réalisés par le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres à la demande expresse du roi Louis-Philippe qui a voulu honorer la grande amitié cultivée entre son fils défunt et le peintre.Pour la construction de la chapelle funéraire et la création des" cartons, tout se fit avec rapidité, mais non sans concertation, tous voulant plaire à un roi aimé, plongé dans un deuil douloureux.
Les vitraux ont été réalisés par la Manufacture royale de Sèvres qui était, à cette époque, sous la direction d'Alexandre Brongniart.
Ingres reçut commande de douze cartons, chacun devant représenter un saint ou une sainte dont le prénom rappelait les membres de la famille royale.
Les cartons font 2,10 m de haut sur 92 cm de large : ils sont à taille réelle et les vitraux sont de la même dimension."
Les vitraux de la chapelle Royale de Dreux sont une reprise des cartons utilisés pour les vitraux de la chapelle funéraire de Neuilly.
Ary Scheffer, peintre (1795-1858)
Le peintre de l'art romantique
Marie d'Orléans (1813-1839)
La princesse Marie et Ary Scheffer
Sur la recommandation d'un proche, le roi Louis-Philippe choisit comme professeur de dessin pour ses enfants le peintre Ary Scheffer. Marie est de loin la plus douée des enfants d’Orléans. Ary Scheffer lui apprend l’art du dessin, alors que la jeune princesse ne peut, pour d’évidentes raisons de bienséance, assister à des séances de dessin d’après le modèle vivant nu, ce qui était la norme à l’époque. C’est pourquoi il l’oriente alors vers la sculpture, qui correspond mieux à son tempérament créatif et où elle peut plus librement s’exprimer dans son atelier.
Dans ses dessins, la princesse Marie, en vraie romantique, se plaît à imaginer des personnages en costume d’époque, ou bien encore réalise les portraits de ses proches. Elle apprend la technique de la lithographie et reproduit ainsi ses dessins. Marie d’Orléans s’inspire parfois d’artistes contemporains recherchés de son frère aîné le Prince Royal.
La carrière de sculpteur de la jeune femme est brève, puisqu’elle meurt à vingt-cinq ans. Elle réalise cependant des sculptures de petites dimensions, le plus souvent en terre ou en plâtre. Marie exécute des œuvres importantes pour la sculpture romantique, lisant beaucoup, recherchant des thèmes inédits tirés de l’histoire du Moyen-Âge. Son thème privilégié reste incontestablement celui de Jeanne d'Arc.